Pathologies visées chez l’enfant :
- Infirmité motrice cérébrale : hémiparésie, diplégie, quadriplégie, spasticité, dystonie, retards ou troubles du développement, séquelles de prématurité, hypotonie, polyhandicap moteur et sensoriel.
- Spectres autistiques, handicap mental
- Séquelles de sévices corporels
- Dépression et anxiété, lien mère/enfant
- Maladies orphelines et génétiques multiples
Pathologies visées chez l’adulte :
- En neurologie, séquelles d’AVC, ataxie, trauma cranien, sclérose en plaque, Parkinson…
- Fibromyalgie, rhumatisme, dorsalgie, prévention des chutes…
- Dépression, burn out
- Périnatalité
Thérapie Bobath :
Pour votre enfant, vous avez été conseillés ou vous avez choisi de faire appel à un thérapeute « Bobath ». Le plus souvent, il s’agit d’un kinésithérapeute, mais dans certaines situations précises, il est possible qu’un logopède ou un ergothérapeute intervienne aussi. Si cette intervention vous a été suggérée, par votre pédiatre, par exemple, c’est pour aider votre enfant à dépasser certaines difficultés qu’il présente en ce qui concerne son développement psychomoteur. Selon les cas, les thérapeutes « Bobath » sont donc amenés à travailler avec des enfants présentant des difficultés très différentes les unes par rapport aux autres.
De nombreux enfants présentant un retard de développement neuromoteur plus ou moins important, associé ou non à une infirmité motrice cérébrale sont soignés selon cette approche. D’autres présentent une dysharmonie de développement neuromoteur parfois très légère et temporaire.
Dans cette dernière situation, l’aide thérapeutique sera bien sûr temporaire et moins intensive. Et lorsque la pathologie sous-jacente s’avère plus importante, le suivi thérapeutique pourra être proposé à plus long terme. Pour les parents qui sont confrontés au diagnostic d’infirmité motrice cérébrale et qui souhaitent être mieux informés, les informations reprises ci-dessous peuvent les aider à comprendre cette pathologie ainsi que l’aide thérapeutique selon le concept « Bobath ».
L’approche de Halliwick :
Ce sont des exercices de thérapie aquatique, fondés par James McMillan. Le concept de Halliwick a été initialement développé pour apprendre aux personnes handicapées physiquement à nager et les rendre indépendantes dans l’eau. Le concept de Halliwick est une approche visant à enseigner à tous, en particulier aux personnes ayant des difficultés physiques et/ou d’apprentissage, à participer à des activités aquatiques, à se déplacer de manière indépendante dans l’eau et à nager.
L’indépendance est une condition préalable importante pour participer à des activités thérapeutiques, professionnelles ou récréatives en groupe : la volonté de perdre l’équilibre et le fait de savoir se relever sont des éléments essentiels.
Le concept de Halliwick est fondé sur la conviction des bienfaits qui peuvent être tirés de ces activités dans l’eau, et définit les bases nécessaires à leur apprentissage. Ces bienfaits comprennent des aspects physiques, personnels, récréatifs, sociaux et thérapeutiques. Le concept a influencé les techniques de la thérapie aquatique et a été développé en exercices thérapeutiques spécifiques.
Un programme en dix points est utilisé pour atteindre ces objectifs. La partie la plus importante de ce programme est le contrôle de la rotation.
Thérapie Watsu :
Le Watsu combine différentes formes de toucher et de massage à des étirements et des mobilisations de la colonne et des articulations. L’eau chaude favorise la circulation et la fluidification de l’énergie, en plus d’aider à soulager de nombreuses tensions d’ordre physique, psychologique ou émotionnel.
L’intimité privilégiée qui se crée le temps d’une séance permet de (re)trouver ou d’accroître la conscience de soi et la confiance en soi, en l’eau et en l’autre, dans l’eau et puis hors de l’eau. Au cours d’une séance de Watsu la tête est soutenue en permanence et le visage n’est jamais immergé.
Le Watsu, développé à l’origine par Harold Dull aux sources thermales de Harbin, en Californie, au début des années 1980, combine des éléments d’étirement musculaire, de mobilisation des articulations, de massage, de shiatsu et de danse, exécutés dans de l’eau chaude jusqu’à la poitrine (environ 35°C = 95°F). Le patient est continuellement soutenu par un praticien ou un thérapeute tout en étant ballotté, bercé rythmiquement, déplacé, étiré et massé.
